jeudi 30 novembre 2017

Pourquoi s’inspirer des Youtubeurs Norman et Cyprien pour son brand marketing

Les Youtubeurs ont compris beaucoup de choses avant les autres. Leur personal branding, je veux dire «leur façon de se présenter», est une vraie source d’inspiration pour le brand marketing. Comment? Pourquoi? Mais où est donc or ni car? C’est ce que nous allons voir.

Remarque: cet article s’appuie sur les deux vidéos dessinées où Norman et Cyprien se racontent. Le genre s’appelle «ma vie en dessin» ou «draw my life». La vidéo de Norman a fait 24 millions de vues et celle de Cyprien, 21 millions.

A la conquête des réseaux sociaux

En France on dit «réseaux sociaux» alors qu’en anglais on parle de social media. Facebook, YouTube, LinkedIn, Instagram sont aujourd’hui des véritables médias, c’est-à-dire des puissants moyens de communication.

C’est là où il faut être. Précisément parce qu’ils rassemblent une communauté qui se compte en millions, voire en milliard pour Facebook.

2,307 milliards de personnes utilisent des réseaux en ligne à travers le monde, soit 31% de la population mondiale, selon Médiamétrie.

Et ceux qui règnent sur ce royaume, ce sont les influenceurs, parce qu’ils fédèrent autour d’eux une partie de cette communauté.

Alors, bien sûr, on peut faire appel à eux pour placer ses produits. On peut aussi s’inspirer de leur façon de faire pour le marketing de sa marque.

Le réseau social est un canal qui peut générer des affaires si on sait bien l’utiliser. On appelle ça le social selling.

Casser les codes de la communication

Le dispositif est hyper minimaliste. Pour réaliser une vidéo dessinée, c’est simple.

Il faut:

  • un marqueur,
  • un tableau blanc,
  • une caméra,
  • un logiciel de montage,
  • un bon micro pour la voix off.

C’est tout! Pas besoin de faire appel à Luc Besson. On est dans l’économie de moyen. On prend déjà le contrepied du monde de la pub qui pense très souvent «stars», gros budgets, gros effets…

Les marques veulent nous vendre du rêve, de l’extraordinaire. Sauf qu’on sait justement que c’est de la pub!

«Moi, ma vie est beaucoup plus banal, mais je vais vous la raconter quand même.» Avec cette phrase, Norman résume son personal branding. Il ne cherche pas à construire une légende, ce qui est toujours tentant. Il a bâti son succès en montrant ses failles.

De son côté, Cyprien présente une image de geek passionné à l’opposé du cool. «Je suis né le 12 mai 1989 à Nice sous les palmiers et les vieux qui crament au soleil.» Le décor est planté.

On n’a pas une grande recherche esthétique dans ces vidéos. Si Cyprien est un bon illustrateur, Norman dessine carrément mal. Le graphisme est secondaire.

La première leçon à en tirer, c’est: pas besoin de se ruiner pour créer une vidéo efficace.

Arrêter le boniment, revenir à l’authenticité

Creusons un peu plus profond. Qu’est-ce qui plaît ici?

  • Pas de gros moyen,
  • pas d’esthétique fouillée,
  • pas d’histoire extraordinaire.

Le créneau de Norman et Cyprien, c’est l’humour, mais un humour bienveillant. Ils racontent des moments de solitudes, des déboires et des déconvenues. Naturellement, l’être humain a tendance à se vanter et se mettre en valeur. Les Youtubeurs prennent directement le contre-pied de ce penchant. Et c’est un gage d’authenticité.

Toutes les marques veulent créer une expérience authentique…en s’appuyant sur les travers du marketing à l’ancienne.

Norman et Cyprien démontrent qu’on peut parler de ses failles et conquérir les foules. Mieux que ça, le fait de raconter tout simplement ses victoires comme ses échecs créent une proximité.

L’authenticité n’est pas un ton ou un message. Le brand marketing ne devrait jamais être une posture. Autrement dit, on ne peut pas contrefaire la sincérité.

Arrêter de prétendre qu’on est humain, mais le montrer.

Aujourd’hui, le public s’intéresse aux coulisses d’une entreprise. Il veut savoir comment c’est fait. Les organisations qui ouvrent leur porte, les dirigeants qui s’adressent directement aux utilisateurs, ont la faveur des réseaux sociaux.

La deuxième leçon des Youtubeurs, c’est de créer un contenu riche pour sa marque, qui comprend le fait de se raconter. Cela peut comprendre le fait de décrire comment est venue l’idée d’un service, ou d’un produit.

Le brand marketing doit aujourd’hui explorer le potentiel dramatique, les situations ou les histoires qui gravitent autour de son produit. C’est ce qu’on appelle le storytelling. Pour être opérant, il doit se baser sur des situations vécues.

Le plaisir comme seul moteur

Le message fort de ces deux vidéos – et en même temps très simple -, c’est: le moteur de leur activité est le plaisir.

Derrière une marque, il y a à un moment, une envie, qui déclenche ensuite le besoin d’entreprendre et d’innover. Bref, en explorant le potentiel dramatique de ce que l’on propose, on devrait s’orienter en particulier du côté de la passion.

Si ça a fait vibrer un entrepreneur, il y a des chances que ça touche aussi le public. Avant d’être un commerçant, c’est un rêveur.

On injecte une dose de rêve dans son brand marketing.

Finalement, le plaisir, la passion, sont des leviers plus puissants que le sexe et le rêve de gloire. Encore une chose que les grandes agences de communication n’ont pas compris.

On dit merci…

…quand on est bien élevé. Il y a beaucoup à inventer de ce côté-là. Parce que «Bidule airline vous remercie de l’avoir choisi pour votre voyage» on ne l’entend même plus. Les slogans qui prétendent «tous ce qui compte pour nous, c’est vous» ne sont pas crédibles.

La façon dont les Youtubeurs remercient leurs abonnés est à la fois simple, direct et répétée de nombreuses fois.

Je n’ai pas de suggestions particulières, mais je pense qu’il y a des choses à imaginer pour manifester sa reconnaissance envers ses utilisateurs. Il y a des idées à trouver.

En conclusion, pas de slogan mais encore de l’inspiration

Les slogans ou les jingles conçus pour vous rentrer dans le crâne sont passés de mode. Ça marchait peut-être dans les années 80, mais aujourd’hui, c’est juste énervant. Un message, c’est autre chose.

Pour communiquer quelque chose d’essentiel, il faut puiser dans son expérience personnelle. On revient à nouveau au storytelling. Et c’est le sens de la deuxième vidéo de Cyprien qui se conclue par «si ça te paraît impossible, fais-le quand même».

Finalement, le brand marketing le plus réussi serait peut-être celui qui donne de l’inspiration à ses utilisateurs.

Le contributeur :

Mathias Savary est le Web Content et community manager de Videotelling, une agence de communication spécialisée dans le storytelling en vidéo pour le e-learning, la communication interne et externe des entreprises.



Lire l'original ici : Pourquoi s’inspirer des Youtubeurs Norman et Cyprien pour son brand marketing

YouTube supprime 150.000 vidéos polémiques concernant des enfants

Plusieurs annonceurs publicitaires ont récemment quitté la plateforme en signe de protestation contre des vidéos exploitant des enfants ou leur proposant des contenus violents.

Lire l'original ici : YouTube supprime 150.000 vidéos polémiques concernant des enfants

L’ère de la notification

Aujourd’hui nous sommes constamment sur nos téléphones, sollicités par nos applications et réseaux sociaux. Nous sommes entrés dans l’ère de la notification. Envoûté par toutes ces notifications, l’enjeu des annonceurs et des médias est d’attirer l’attention des internautes.

Découvrez tout sur cette bataille de l’attention selon Stéphane Delaporte, Directeur général de 366.

Et retrouvez chiffres-clés, revues de presses, insights sur #UnTempsDAvance



Lire l'original ici : L’ère de la notification

Infographie: 10 résolutions SEO pour 2018!

Infographie: 10 résolutions SEO pour 2018!

Aussi incroyable que cela puisse paraître tant 2017 a filé à une vitesse folle, nous entamerons l’année 2018 dans une poignée de jours… Et qui dit nouvelle année, dit inévitablement nouvelles résolutions! L’infographie de la semaine, réalisée par Mapplinks, nous livre donc 10 techniques SEO pour entamer la nouvelle année du bon pied. 

Définir ses mots-clés autrement

Toute stratégie SEO débute obligatoirement par une recherche de mots-clés. De ce ciblage dépendra d’ailleurs l’entièreté de votre travail. N’hésitez pas à vous tourner vers des générateurs, capables de mettre en avant certains termes et autres requêtes auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé…

Expérience appréciable sur desktop… et sur mobile!

On ne cesse de le répéter: pour maximiser vos chances de positionnement, il vous faut mettre l’accent sur le contenu. Mais attention: un contenu dense sur desktop se mue parfois en contenu indigeste sur mobile. À vous de trouver un juste milieu.

À la chasse aux liens cassés

Chaque lien cassé représente une opportunité d’améliorer votre référencement. Certains outils vous permettent de les détecter. Il serait bête de vous en priver…

Imaginer demain

On ne vous apprendra sans doute rien en ré-affirmant que le monde du SEO est en perpétuel changement. Plutôt que de travailler en fonction des règles actuelles, pourquoi ne pas anticiper les prochaines? Soyez plus strict que ce que ne l’est d’ores et déjà Google. Cela vous évitera à l’avenir de mauvaises surprises…

Le SEO demande investissement, temps et connaissances. Vous n’en disposez pas suffisamment? Déléguez. Nous nous ferons un plaisir de vous venir en aide!

Infographie: 10 résolutions SEO pour 2018!

Infographie: 10 résolutions SEO pour 2018!

5

-

1 vote



Lire l'original ici : Infographie: 10 résolutions SEO pour 2018!

Les 4 piliers pour maîtriser l’environnement multi-cloud


Les 4 piliers pour maîtriser l’environnement multi-cloud

Il existe quelques fondamentaux a respecter pour gagner en liberté et en sécurité et permettre à l'entreprise de tirer le meilleur parti de ses applications



Lire l'original ici : Les 4 piliers pour maîtriser l’environnement multi-cloud

Booster l’efficacité de votre newsletter sur WooCommerce avec SendinBlue

Développez vous efficacement !
Déployez votre E-réputation et propulsez votre activité

Boostez votre présence digitale
Exploitez la puissance du growthhacking

  • Accueil  / 
  • Tips
  •  /  Booster l’efficacité de votre newsletter sur WooCommerce avec SendinBlue

Booster l’efficacité de votre newsletter sur WooCommerce avec SendinBlue

Vous voulez booster l’efficacité de vos newsletters  ? Si vous avez un site WooCommerce, le plugin SendinBlue est fait pour vous ! Si vous tenez une boutique e-commerce, envoyer régulièrement…

Le CMS WordPress est connu principalement pour la création de blog, mais il sert aussi pour créer des sites e-commerce, avec des plugins spécialisés. Il y a l’extension “woo commerce”, adapté avec le plugin Sendinblue pour envoyer des newsletter à vos prospects et clients. Elle est importante pour maintenir le contact et transmettre des informations importantes.

Vous pouvez en savoir plus  ICI

Avez-vous un site WooCommerce ?

Lire la suite sur Send In Blue

Cet article est intéréssant ?

Boostez vos Reseaux Sociaux !

J'essaie

Bénéficiez de 400 Boosts Hackisitor pour Linkedin et Twitter !
En exclusivité pour les signataires de notre charte éthique.

Ca devrait vous intéresser aussi

Laurent

Passionné de Nouvelles Technologies et d'IA, mes études & connaissances en machine learning sont appliquées aux développements d'applis et de sites que nous réalisons, à travers les études de navigation et de la recherche d'optimisations liées (croissance du CA, ergonomie, taux de conversion, rentabilité). Je recherche et compare constamment les derniers outils dispo sur internet, nous permettant d'être plus productif, et facilitant la communication.




Lire l'original ici : Booster l’efficacité de votre newsletter sur WooCommerce avec SendinBlue

mercredi 29 novembre 2017

Les stratégies d’enchères Adwords, laquelle choisir?

Développez vous efficacement !
Déployez votre E-réputation et propulsez votre activité

Boostez votre présence digitale
Exploitez la puissance du growthhacking

Les stratégies d’enchères Adwords, laquelle choisir?

Il existe deux stratégies d’enchères Adwords proposées par Google: les enchères manuelles et les enchères automatiques. Dans quels cas les utiliser?

Vous vous êtes surement confrontés au dilemme sur les enchères adword, laquelle choisir entre les enchères manuelles et automatiques ?. En effet les enchères manuelles permettent de maitriser son budget quotidien et de sélectionner les mots-clès les plus pertinents.En revanche, les enchères automatiques se font après les enchères manuelles, elles ajustent en fonction des objectifs.

Et vous, vous privilégiez quelle enchère ? Que préférez-vous ? 

Lire la suite sur 1min30

Cet article est intéréssant ?

Boostez vos Reseaux Sociaux !

J'essaie

Bénéficiez de 400 Boosts Hackisitor pour Linkedin et Twitter !
En exclusivité pour les signataires de notre charte éthique.

Ca devrait vous intéresser aussi

Marie Fray

Chargée de communication et passionnée par les tendances digitales. J’apporte aujourd’hui un nouvel axe sur les stratégies de communication au sein de Growth Hacking France afin de vous livrer des conseils et astuces.




Lire l'original ici : Les stratégies d’enchères Adwords, laquelle choisir?

Webinar : l’inbound marketing pour les startups

À ses début, toute startup souffre généralement de trois maux : manque de notoriété, absence de référence client et besoin vital d’évangélisation. À ces trois afflictions s’ajoute souvent une quatrième, le recours à des remèdes obscurs. On se concocte des potions maison pour traiter les symptômes en surface au lieu de s’attaquer à la cause profonde du problème : la difficulté d’attirer des leads qualifiés et de les convertir en clients. Or, un élixir existe : l’inbound marketing permet aux startups de remplir leur carnet de commandes et de développer leur activité.

C’est le sujet de notre prochain webinar consacré aux avantages de l’inbound marketing pour les startups. Nous y aborderons les 6 points clés qui permettent aux jeunes pousses de mettre en œuvre une stratégie inbound avec succès :

  • Aligner le marketing et les ventes
  • Standardiser l’approche commerciale et marketing
  • Mettre en place le combo CRM et marketing automation
  • Lancer des campagnes rapidement et de manière scalable
  • Calculer le ROI et l’impact sur les ventes
  • Organiser et construire son équipe marketing

1/ Inbound marketing pour les startups : aligner le marketing et les ventes

Une startup, c’est une idée qui a mûri, nourrie par des dizaines, voire des centaines, d’autres idées. Bref, c’est innovant mais rarement structuré. L’entreprise se construit par à-coups, les victoires s’enchaînent (ou pas) sans stratégie claire ni ligne directrice : tantôt grâce aux ventes, tantôt grâce au marketing. C’est ce que l’on voit très souvent chez certains de nos clients startups.

inbound-marketing-startups

Or, marketing et ventes doivent être alignés pour être efficaces. C’est ce que permet l’inbound marketing pour les startups. Le marketing se sert de la connaissance client des ventes pour attirer et convertir du trafic qualifié grâce au contenu notamment ; les ventes sont abreuvées de leads de qualité par le marketing et ne perdent pas leur temps avec des prospect hors périmètre.

2/ Standardiser l’approche commerciale et marketing

C’est la suite logique de l’alignement ventes et marketing. En effet, chez beaucoup de startups, les actions ventes et marketing sont menées par chaque équipe séparément et sans concertation. C’est bien normal de fonctionner par itérations, surtout au début : on essaie des choses, on voit ce qui marche, on rectifie si besoin et on recommence jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Mais pour pérenniser la croissance, il est nécessaire de standardiser l’approche commerciale et marketing.

L’inbound marketing permet de fixer des objectifs spécifiques et communs aux commerciaux et à l’équipe marketing. Par exemple, le marketing devra fournir tant de MQL aux ventes qui devront elles les transformer en tant d’opportunités pour aboutir à tel nombre de clients. On part donc du chiffre d’affaires, du panier moyen et on calcule le nombre de clients nécessaire pour atteindre l’objectif. On calcule ensuite à rebours le nombre d’opportunités, de SQL, de MQL, de leads, de subscribers et de visiteurs à générer.

3/ Mettre en place le combo CRM et marketing automation

Dans les faits, pour parvenir à cet alignement des ventes et du marketing, il est nécessaire de synchroniser CRM et marketing automation. Ce pont technologique est indispensable. Il permet en effet de faire communiquer l’outil utilisé par les commerciaux, le CRM dans lequel sont consignées toutes les données sur les clients et les leads, avec l’outil dont se sert le marketing pour nurturer, éduquer et convertir des leads en MQL.

inbound-marketing-startups

Cette intégration est vitale pour une startup. Bien souvent, l’entreprise possède une petite base de contacts, l’acquisition de leads qualifiés est donc un défi majeur. Or, sans cette connexion CRM / marketing automation, difficile d’attirer des visiteurs qualifiés, de les transformer en leads et de les convertir en MQL.

4/ Lancer des campagnes rapidement, de manière scalable

La difficulté principale de la startup est donc d’attirer des leads qualifiés et de les transformer en clients. Or, c’est précisément ce que l’inbound marketing permet aux startups. En menant régulièrement (tous les mois par exemple) des campagnes autour d’un contenu premium (livre blanc, e-book, webinar, etc.), elles peuvent toucher de nouveaux contacts qualifiés et éduquer les leads existants pour les accompagner vers le bas de l’entonnoir de conversion.

Nous accompagnons ainsi chaque mois des dizaines de startups dans le développement de campagnes. Grâce à la méthodologie et aux outils que nous avons créés, les startups peuvent déployer de façon efficace des campagnes tout au long de l’année.

Pour en savoir plus sur notre méthodologie de campagne inbound, contactez l’un de nos experts !

CONTACTER UN EXPERT INBOUND MARKETING

5/ Calculer le ROI du marketing et l’impact sur les ventes

C’est l’une des pommes de discorde les plus récurrentes au sein des startups. Le marketing doit justifier de son utilité et de son impact sur le chiffre d’affaires sans avoir d’outils pour le faire. Il reproche alors aux commerciaux de tirer la couverture à eux et de s’approprier des leads générés par le marketing. Les ventes, quant à elles, n’ont pas toujours de visibilité sur la contribution des équipes marketing et voudraient voir leur budget réduire comme peau de chagrin.

Grâce à l’inbound marketing, il devient facile de calculer le ROI du marketing et de mettre tout le monde d’accord. Les stratégies ventes et marketing sont alignées, CRM et marketing automation sont synchronisés, dès lors, on sait à tout moment quels leads proviennent d’une campagne marketing et lesquels sont issus de la prospection des ventes. On peut donc savoir précisément combien de visiteurs le marketing a attiré sur le site (et de quels canaux ils proviennent), combien il en a transformés en leads et convertis en MQL. Il suffit ensuite de regarder combien de ces MQL sont devenus clients et on connaît l’impact du marketing sur le chiffre d’affaires.

6/ Organiser et construire son équipe marketing

Dans les startups, les effectifs marketing des startups sont généralement réduits faute de moyens. D’où l’importance de les organiser de façon optimale. Pour ce faire, nous vous conseillons d’adopter une structure qui facilite la mise en place rapide et régulière de campagnes d’inbound marketing.

inbound-marketing-startups

Responsable gestion de projet : définir le thème de chaque campagne, le planning (dates de livraison et publication de tous les éléments et contenus) et les responsables de chaque étapes/élément (les owners)

Responsable campagne : créer la campagne dans l’outil de marketing automation et/ou CMS (landing pages, formulaires, listes, CTA, etc.)

Responsable contenu : rédiger, publier et distribuer les articles de blog attachés à chaque campagne

En fonction de la taille de votre équipe marketing, une personne peut bien sûr occuper plusieurs des postes mentionnés ci-dessus.

Ce qu’il faut retenir de l’inbound marketing pour les startups

L’inbound marketing pour les startups est un investissement sur le long terme. Ce n’est pas un breuvage magique que l’on boit une fois pour devenir invincible à tout jamais. Il s’agit plutôt d’une simple pilule à prendre chaque jour qui permet de gagner en efficacité marketing et ventes.

C’est une philosophie et des habitudes qui conviennent parfaitement aux startups car elles permettent de :

  • Faire en sorte que les bons prospects vous trouvent plutôt que de s’éreinter à courir après des leads dont on n’est pas sûr qu’ils soient qualifiés ;
  • Convertir les prospects en leads qualifiés avant de les transmettre aux ventes ;
  • Développer et pérenniser votre activité sans avoir au préalable une grande base de contacts ni jouir d’une forte notoriété.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les avantages de l’inbound marketing pour les startups, inscrivez-vous à notre webinar consacré au sujet. Nous expliquerons comment mettre en place et réussir sa stratégie d’inbound marketing quand on est une jeune pousse !

inbound-marketing-startups

Cet article Webinar : l’inbound marketing pour les startups est apparu en premier sur Markentive.



Lire l'original ici : Webinar : l’inbound marketing pour les startups

mardi 28 novembre 2017

Les 6 étapes de création d’une infolettre [INFOGRAPHIE]

L’envoi d’infolettres demeure un élément clé dans l’arsenal du marketing numérique pour les marques en 2017, encore et toujours malgré la mort annoncée (à tort) du courriel. Je vous en ai parlé à maintes reprises ici via plusieurs articles au fil du temps, dont une série récemment publiée et qui fera l’object d’un ebook qui sera disponible très bientôt! Mais bon, je sais, on est tous fort occupés, et vous n’avez peut-être pas eu le temps de lire chacun de ces articles…

Voici donc un résumé des six étapes de création d’une campagne courriel sous la forme d’une infographie créée par l’agence Venngage. Si vous souhaitez créer votre propre infographie, je vous suggère ce médium fortement, surtout si vous avez une présence sur les médias sociaux, notamment Pinterest, où ce type de contenu est vite partagé!

NOTE: Le sujet vous intéresse? Le 16 novembre prochain à midi (heure du Québec) je donnerai un atelier pratique, sous la forme d’un webinaire. Et si vous ne pouvez vous joindre cette journée-là pour une raison ou une autre, inscrivez-vous quand même: un lien pour visionner en redifussion sera disponible par la suite! Détails et inscription

Cet article Les 6 étapes de création d’une infolettre [INFOGRAPHIE] est apparu en premier sur Frederic Gonzalo.



Lire l'original ici : Les 6 étapes de création d’une infolettre [INFOGRAPHIE]

mercredi 22 novembre 2017

DMP expliquée par l'exemple

Question : J’ai 10 euros à dépenser en bannières publicitaires (CPM) pour augmenter les achats de mon site : combien vais-je investir pour chaque client, selon le segment auquel il appartient?

Lire l'original ici : DMP expliquée par l'exemple

Fin de la data, retour de la créa ?

Real time bidding.

Nous sommes tous d’accord : la RGPD est une catastrophe pour l’industrie européenne des médias et de l’adtech. Le monde s’effondrera le 25 mai 2018.

Et pourtant, des voix dissonantes commencent à émerger. Dylan Collins dans Adexchanger nous fait remarquer que certains secteurs sont déjà soumis depuis de longues années à des régulations similaires concernant le traitement de la donnée, et -surprise- l’activité publicitaire y est florissante.

Collins prend notamment l’exemple du marché de l’enfance aux Etats-Unis, où la législation est particulièrement et légitimement contraignante au niveau respect de la vie privée, avec notamment une interdiction du tracking par cookie.

Malgré une chute de la consommation TV et une accélération du segment mobile/tablette, le secteur média a su se réinventer et a évidemment opté pour un retour aux sources publicitaires, à savoir le travail sur la créa. Les marques ont dû oublier leurs habitudes data et ont opéré un travail en profondeur sur la segmentation et le contexte dans l’engagement de leur cible.

Alors le marketing de l’enfance est-il le futur du marketing dans un monde post-GDPR ?

Bertrand Pichot



Lire l'original ici : Fin de la data, retour de la créa ?

3 questions essentielles pour lancer son site e-commerce


Le e-commerce est en plein essor. Selon la fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), ce sont près de 85% des Français qui achètent sur internet. Alors, c’est tout naturellement que l’on constate une croissance du nombre de sites marchands à voir le jour chaque année. Les CMS (Content Management Systems) tels que Prestashop, Jimdo ou Shopify rendent la création des boutiques en ligne ultra simple et rapide. S’ils offrent une panoplie incroyable de fonctionnalités, il faut savoir faire la part des choses et choisir les bons modules sous peine de se retrouver très vite avec un site trop lourd, trop complexe et difficile à administrer. Alors dans la jungle du e-commerce, comment s’y prendre et quelles questions se poser pour assurer le succès de son site ?

1: Qui est ma cible ?

Si c’est une évidence pour certains, beaucoup de e-commerçants sont loin de pouvoir fournir une réponse précise à cette question. Cependant, il est primordial d’identifier clairement à qui s’adresse son offre, son personae. Les informations sur ce « client idéal » permettent de définir une stratégie de positionnement, de promotion et de distribution. C’est cette stratégie qui est ensuite déclinée sur le site marchand, au travers des choix de charte graphique, d’ergonomie, d’options de langues, de moyens de paiement, ou encore d’options de livraison.

 

Prenons l’exemple de Jack qui vend des paniers bios d’alimentation. Son client idéal est une femme entre 25 et 40 ans, active, CSP plus, citadine. Elle se sent concernée par l’environnement, le bio, la lutte contre le gaspillage. Elle est adepte de l’économie solidaire et souhaite réduire son empreinte écologique.

Jack a fait des choix avertis par rapport à son site e-commerce :

  • Une charte graphique épurée, claire, aux couleurs neutres qui évoquent la nature
  • Des fiches produit incluant des encarts écologiques avec des informations sur le producteur et l’indice carbone du produit
  • Un module de paiement permettant l’ARRONDI solidaire
  • Un module de géolocalisation permettant de localiser les points de retrait les plus proches du domicile ou du lieu de travail

 

2 : Quel est mon schéma logistique ?

La logistique est un casse-tête pour bien des e-commerçants, spécialement lorsque l’on vend des produits physiques. Les problématiques sont différentes selon que l’on gère son propre outil de production ou des fournisseurs pour constituer ses stocks. Les contraintes sont également uniques pour ceux qui font du drop shipping ou les click & mortars qui gèrent des boutiques physiques en plus de leur e-commerce.

La gestion des stocks est au cœur de tout projet de e-commerce et les schémas ne sont pas forcément réplicables d’une boutique en ligne à une autre.

Cela étant, ces schémas devront être tracés avant le paramétrage du site. Pour certains il sera sans doute nécessaire de prévoir des développements spécifiques pour connecter d’autres logiciels de gestion de stocks ou de gestion de relations clients (CRM) déjà déployés dans l’entreprise.

 

Prenons l’exemple de Céline qui lance son site e-commerce pour vendre sa collection de vêtements pour femme. Céline a sa propre usine de confection, mais aussi une boutique physique ou elle présente une sélection de ses articles. Elle vend ses vêtements principalement à des enseignes multimarques via un réseau d’agents commerciaux. Elle veut que son site adresse à la fois ses clients BtoB et BtoC.

Le schéma logistique de Céline est complexe. Elle a dû mettre en place :

 

  • Une passerelle entre son site, le logiciel de gestion de stocks de son entrepôt et le logiciel de caisse de son magasin pour avoir une mise à jour en temps réel de ses stocks
  • Une plateforme sécurisée dédiée spécifiquement aux commandes et réassorts de ses agents commerciaux et boutiques clientes avec les prix négociés
  • Un système de remplissage des fiches produits qui permet d’entrer les informations pour chaque article une fois puis de les adapter et les afficher différemment selon que l’on est un client BtoB ou BtoC
  • Un module de partenariat et de géolocalisation de ses boutiques clientes ainsi qu’une option de click and collect

 

3 : Quelle relation client proposer ?

La question est de savoir comment je vais accompagner mon client et quelle expérience je vais lui proposer sur mon site. Aujourd’hui l’UX design prévoit les meilleurs scénarii de navigation via une ergonomie optimisée et pensée pour l’utilisateur. Mais même si le cyber acheteur n’attend pas le même service qu’en magasin, il a tout de même besoin d’être rassuré et accompagné pour passer à l’achat. Plusieurs fonctionnalités e-commerce existent en ce sens.

 

Reprenons l’exemple de Céline et de sa boutique en ligne de vêtements pour femme. Elle valorise la proximité avec ses clientes et veut pouvoir continuer à leur offrir des conseils sur mesure. Cependant, le service client de l’entreprise de Céline n’est ouvert que sur les heures de bureau. Or elle constate que ses ventes sont réalisées plutôt le weekend ou la semaine à partir de 21h. Céline a plusieurs options :

 

  • La mise en place d’un service de chat sur le site. Pendant les horaires d’ouverture, le service client sera en mesure de répondre de façon instantanée aux questions des clientes et de proposer son aide
  • La mise en place d’un chatbot qui prendra le relais pendant les périodes de fermeture avec des scripts prédéfinis pour répondre aux questions les plus communément posées.
  • La mise en place d’un module d’abandon de panier peut par ailleurs être déployé avec des relances automatiques envoyées aux clients ayant quitté leurs sessions avant d’avoir validé leur panier

 

Bien entendu, il existe une flopée d’autres paramètres à prendre en considération avant de se lancer dans le développement et paramétrage de son site marchand. Mais ces trois questions vous aideront dans un premier temps à déblayer le chantier et à envisager de façon détaillée vos besoins, spécificités et les attentes de vos futurs clients. Je vous détaille les étapes de la gestion d’un projet de développement de site e-commerce dans cet article. Il est important de se rappeler qu’un site e-commerce est avant tout développé pour le cyber acheteur afin de lui offrir la meilleure expérience sur votre site et lui donner envie d’y revenir. Adapter les attentes de ce dernier avec la complexité de votre logistique est définitivement la clé.

Enregistrer



Lire l'original ici : 3 questions essentielles pour lancer son site e-commerce

mardi 21 novembre 2017

Les avantages de l’inbound marketing pour les éditeurs de logiciels

Salons, plaquettes, cold-calling et cold-emailing. Voilà les outils marketing et ventes qu’utilisent traditionnellement les éditeurs de logiciels. Ces méthodes qui consistent à « courir » derrière le prospect et à s’imposer à lui, ne font plus recette : il devient nécessaire de se trouver un autre modèle !

De nouvelles solutions sont apparues sur le marché ces dernières années, mais il s’agit trop souvent de reprendre les mêmes procédés qu’avant, avec de nouveaux outils. Certaines plateformes proposent ainsi de créer des scénarios d’emails automatisés auprès d’une base de contacts. Certes, le ciblage est meilleur qu’avec un bottin sur les genoux, mais la philosophie n’est pas différente.

Or, la façon d’acheter et de consommer des logiciels a profondément changé. La révolution du cloud et du SaaS a rebattu les cartes du secteur. Il est désormais temps pour les éditeurs de repenser le marketing et les ventes pour les adapter aux consommateurs d’aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle l’inbound marketing a été conceptualisé : laisser venir à soi les prospects plutôt que de les harceler par email et téléphone, faire en sorte qu’ils vous trouvent et s’intéressent à vous de façon naturelle plutôt que de vous lancer dans une danse du ventre pour leur faire tourner la tête.

Afin de vous convaincre de ses bienfaits, voici 3 avantages de l’inbound marketing pour les éditeurs de logiciels.

Avantages n° 1 : promouvoir des produits complexes sur des marchés en manque de maturité

L’inbound marketing est particulièrement efficace pour promouvoir des produits complexes sur des marchés en manque de maturité. Cela tombe bien, puisque ce sont deux caractéristiques que l’on retrouve chez la plupart des éditeurs de logiciels avec lesquels nous travaillons chez Markentive.

 

avantages-inbound-marketing-editeurs-logiciels

 

Les problématiques marketing et ventes des éditeurs de logiciels

Premièrement, l’installation et le bon paramétrage d’un logiciel requièrent des connaissances techniques. C’est particulièrement vrai lorsque le logiciel en question doit être intégré à une, voire plusieurs autres solutions déjà en place.

Deuxièmement, les logiciels offrent la plupart du temps un nombre vertigineux de fonctionnalités et donc de possibilités. Le problème : les utilisateurs n’ont pas les connaissances pour se servir correctement du logiciel. Chez Markentive, nous constatons par exemple que certains clients n’utilisent leur CRM ou leur outil de marketing automation qu’à 10, 20 ou au mieux 50 % de leurs capacités.

Troisièmement, les logiciels pèsent lourdement sur les budgets des entreprises. C’est pourquoi elles rechignent souvent à suivre des formations supplémentaires ou à se faire accompagner.

Enfin, les clients potentiels ne sont pas toujours suffisamment mûrs. Ils n’ont pas toujours conscience que des solutions à leurs problèmes existent sur le marché. Ils rencontrent une difficulté dans leur travail, ou perçoivent une opportunité, mais ne savent pas qu’un logiciel a été développé pour la surmonter. Dans certains cas, ils connaissent le logiciel mais ne sont pas prêts à se lancer du fait de sa complexité justement.

Pour les quatre raisons que nous venons d’évoquer, l’inbound marketing est une stratégie efficace pour les éditeurs de logiciels.

Inbound marketing : une solution concrète aux problématiques marketing et ventes des éditeurs de logiciels

Le contenu est la pierre angulaire d’une stratégie d’inbound marketing. Publier régulièrement du contenu ciblé et de qualité sur un blog permet notamment d’éduquer les prospects, de gagner leur confiance et de faire tomber des barrières (comme la réticence au changement ou la crainte de la nouveauté). Ce sont trois objectifs indispensables dans la vente de logiciels. Or, le cold-emailing et le cold-calling ne permettent pas de les atteindre.

D’autre part, le contenu premium (livre blanc, webinar, vidéo, etc.) permet de désamorcer les difficultés techniques que présente le logiciel avant et pendant la vente. Un éditeur pourra ainsi créer des tutoriels vidéo pour faciliter l’installation et la prise en main du logiciel. Il pourra également organiser des démos pour un grand nombre de prospects de façon simultanée avec un webinar. Enfin, les livres blancs sont l’occasion d’éduquer les prospects sur des thématiques ultra spécifiques de manière poussée. Encore une fois, tout cela est impossible avec des méthodes traditionnelles de marketing.

Enfin, l’inbound marketing permet d’adopter une approche personnalisée en fonction du profil du prospect (besoins, attentes, type d’entreprise, etc.) et du stade du cycle de vie client dans laquelle il se trouve.

Avantages n° 2 : Adapter la stratégie marketing à des cycles de vente complexes et des canaux de distribution multiples

Qui dit produit complexe, dit nécessairement cycle de vente complexe. Connaître le cycle de vie de vos clients et leurs spécificités selon leurs profils est donc indispensable. C’est ce qui différencie l’inbound marketing du marketing traditionnel.

Une stratégie d’inbound marketing commence par la définition de vos personas (représentations fictives de clients idéaux) et de leur cycle de vie (souscripteur, lead, MQL, SQL, opportunité, client). Cette phase est essentielle pour créer du contenu ciblé pour chaque persona, à chaque étape de leur cycle de vie, et donc pour gagner en efficacité.

Avec l’inbound marketing, vous obtenez donc une vision bien plus précise de vos prospects et de la façon de les convertir en client malgré la complexité du cycle de vente, contrairement aux méthodes de marketing traditionnelles.

Enfin, l’inbound marketing permet aux éditeurs de logiciels de calculer très précisément le ROI de leurs actions marketing et leur impact sur les ventes. Ce qui n’est pas négligeable quand on sait que les éditeurs multiplient leurs canaux de distribution et construisent de grands réseaux de partenaires. Avec l’inbound, ils peuvent ainsi savoir quels sont les canaux et les partenaires les plus efficaces et investir de façon réfléchie dans ceux qui leur rapportent le plus.

 

avantages-inbound-marketing-editeurs-logiciels

 

Avantage n° 3 : Adapter sa stratégie au nouveau modèle SaaS

Avec l’apparition du cloud et du SaaS, la façon d’acheter et de consommer les logiciels s’est transformée. Le produit comme la vente se sont dématérialisés. L’inbound marketing répond parfaitement à ces nouvelles exigences.

En effet, les éditeurs de logiciels ne peuvent plus se contenter de collecter des contacts dans des fichiers Excel au cours de salons pour ensuite les intégrer dans leur CRM. D’une part, ce processus est chronophage. D’autre part, cela empêche le marketing d’intervenir pour éduquer les contacts qui auraient besoin de nurturing avant de passer aux ventes.

Aujourd’hui, avec l’inbound marketing, les prospects peuvent par exemple s’inscrire directement en ligne à un webinar, pour être ensuite traités par le marketing qui leur envoient du contenu ciblé et de qualité avant de les transmettre aux ventes quand ils sont prêts pour l’approche commerciale. Cet alignement marketing/ventes, plus en phase avec le mode SaaS, est difficile à atteindre avec une approche plus classique.

Ce qu’il faut retenir

L’inbound marketing se prête particulièrement bien aux éditeurs de logiciels. En effet, cette approche est efficace pour :

  • Promouvoir et vendre des produits complexes sur des marchés peu mûrs,
  • Surmonter les difficultés liées à des cycles de vente longs et complexes et à la multiplication des canaux de distribution,
  • Adapter sa stratégie au nouveau modèle SaaS.

Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille totalement abandonner le marketing traditionnel. L’inbound marketing vient compléter et renforcer votre stratégie : il s’agit surtout de s’adapter aux nouvelles façons d’acheter et de consommer des logiciels.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, nous organisons un webinar dédié aux éditeurs de logiciels. Ce sera l’occasion d’évoquer plus en profondeur les bénéfices et la mise en place concrète d’une stratégie d’inbound marketing et de marketing automation. Inscrivez-vous !

New call-to-action

par Marko Glibota

Marko est consultant inbound marketing & marketing automation chez Markentive. Après un master en marketing digital au King’s College de Londres, il travaille plusieurs années dans l’écosystème startup parisien où il acquiert son expérience en inbound et content marketing.

ses autres articles ›


Lire l'original ici : Les avantages de l’inbound marketing pour les éditeurs de logiciels

Performances d un email, de l envoi à la transformation

La performance moyenne d'un email marketing : date d'envoi, non aboutis, ouverture, cliqueurs, clics, taux de réactivité...

ArticlePerformances d un email, de l envoi à la transformation publié surMarketing Professionnel e-magazine.



Tags:  , ,

Facebook
TweetThis


Copyright © Marketing Professionnel e-magazine [Performances d un email, de l envoi à la transformation], tous droits réservés. 2017.


Lire l'original ici : Performances d un email, de l envoi à la transformation

Workplace by Facebook : Présentation et Fonctionnalités

workplace by facebook

Facebook lance son réseau social professionnel intitulé Workplace by Facebook (ex Facebook at Work). Je profite d’avoir enfin un accès à la plateforme pour vous faire un retour sur ce réseau dédié aux entreprises et censé concurrencer Slack en permettant

L'article Workplace by Facebook : Présentation et Fonctionnalités a été publié sur 🌐 Webmarketing Conseil - Attirez votre Client Idéal.



Lire l'original ici : Workplace by Facebook : Présentation et Fonctionnalités

Pourquoi interdire les smartphones à l’école n’est pas une bonne idée


Pourquoi interdire les smartphones à l’école n’est pas une bonne idée

Les smartphones pourrait devenir de véritables outils numériques pour l'éducation nationale, qui aideraient les élèves à apprendre plus vite.



Lire l'original ici : Pourquoi interdire les smartphones à l’école n’est pas une bonne idée

vendredi 17 novembre 2017

Vos chatbots sont-ils de bons RP ?

Chroniques d’experts

Marketing

Vos chatbots sont-ils de bons RP ?

Le 16/11/2017

© Getty Images

Ils sont dévoués, increvables et de plus en plus efficaces : les chatbots sont devenus incontournables dans la relation client. Mais avant qu’ils ne maîtrisent les subtilités du langage de marque, il y a encore du chemin…

A l’heure du big data et de l’intelligence artificielle, l’art d’écrire et de parler se doit d’être à la hauteur de la sophistication des données collectées sur l’internaute. C’est ce que nous appelons le « language quality data ». Cet art passe par une modélisation du langage, qui doit refléter la ligne éditoriale de l’entreprise et de la marque. Il se doit de transmettre des valeurs et de désigner votre style, votre façon d’être avec vos clients.

Un enjeu d’autant plus important à l’heure du chatbot (« robot qui discute »), qui ouvre la voie au déploiement de nouveaux champs d’expression. Polyvalent, cet assistant virtuel séduisant et à la mode assume des tâches ciblées, répétitives et parfois fastidieuses mais étonnantes. Le chatbot informe, aiguille, vend, assiste, anime et divertit. Conçu au milieu des années 1960, il revient sur le devant de la scène, notamment via le développement des services de messagerie instantanée et des progrès en matière de machine learning (conception d’un système apprenant) et de « deep learning » – une méthode d’apprentissage automatique grâce à des réseaux de neurones artificiels (lire aussi l’article : « Comment les machines apprennent, et pourquoi vous y gagnez »).

Des agents dotés d’une faculté d’apprentissage

On peut distinguer deux grandes catégories de chatbots. La première correspond aux robots à programmation simple, qui repose sur des questions et des réponses prédéfinies par une base de données. La seconde comprend des programmes avec des algorithmes complexes reliés à l’intelligence artificielle. Capables de changer de sujet de conversation et dotés d’une grande faculté d’apprentissage et d’auto-évaluation, ces chatbots, en majorité accessibles via Facebook Messenger, se nourrissent des dialogues qui ont été tenus et les gardent en mémoire.

Ainsi conçu sur un modèle simple de questions-réponses, le chatbot de BlaBlaCar est spécialisé dans la vente : il vise à faciliter les recherches de trajets en covoiturage. S’il n’a pas de nom, il est en revanche réactif, facile à repérer et remplit très bien son rôle d’aiguilleur. La marque s’est ici concentrée sur l’efficacité : le ton du chatbot est neutre.

Elaboré pour trouver des billets de train aux prix les plus compétitifs, le VBot, agent de voyage virtuel de la SNCF, possède également de nombreuses qualités. Sa présentation est brève mais complète. Il détaille la procédure de chaque requête client et prend une posture d’assistant attentif et proactif : « Je m’occupe de trouver les meilleurs prix pour vos trajets en train ». Créateur d’une conversation naturelle et authentique, le Vbot recherche la connivence et la complicité avec l’internaute en alternant subtilement l’énonciation du « je » et du « vous ». Il emploie un style chaleureux et bienveillant : « Aidez-moi à progresser : vous ai-je surpris, fait rire ou énervé ? On se dit tout. » Il a même l’humilité de vous confier qu’il cherche à s’améliorer.

Beautybot, inventé par Sephora pour conseiller l’internaute dans le choix de ses cadeaux de Noël, tisse une relation encore plus aboutie avec le client. Il jongle entre des phrases courtes, interrogatives et exclamatives. Proactif, il utilise une grande variété de tournures, à la fois servicielles (« Je vais vous aider à… ») et conniventes (« Promis, ça reste entre nous »). Mais sa force principale réside dans sa capacité à offrir un produit correspondant au profil de la personne à qui l’on veut faire plaisir. Aussi bien sur la base d’informations objectives, « Quel âge a-t-elle ? », que subjectives ; « Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur son style ? ».

Cette tendance à la personnalisation se confirme y compris dans des secteurs où le conseil nécessite d’être plus pointu. La foire aux vins 2017 a fait émerger plusieurs chatbots, tels que Balthus pour Lidl. Il se présente comme un sommelier virtuel à même de vous aider à choisir le vin que vous recherchez. Familier, Balthus s’exprime avec un ton chaleureux et aiguille le consommateur grâce à des questions sur les prix, le type de vin, les appellations, les mets prévus, ou l’occasion (« se faire plaisir », « épater ses amis »). La langue est naturelle, émaillée d’expressions informelles, d’interjections et d’emoji. Balthus et Beautybot partent des besoins de l’internaute, l’impliquent et le guident dans un parcours personnalisé, nourri par un dialogue adapté et spontané.

Dans l’immédiat, malgré leur inventivité, les chatbots peinent à s’extraire du registre des questions-réponses, structuré par une réflexion binaire. Il en résulte une certaine difficulté face aux aléas et aux questions inattendues. Et au-delà des limites techniques, les marques n’ont pas encore réellement accordé le ton du bot avec la langue exprimée sur leur site ou sur les réseaux sociaux. Et c’est dommage quand on veut à ce point personnaliser la relation. Toutefois, cette nouvelle interface de dialogue et d’expression se perfectionne d’heure en heure et offre de nouvelles formes de modélisation du langage (lire aussi la chronique : « Je flunche puis on se skype : comment les verbes de marques investissent notre langage »).

Des robots capables de rédiger seuls des comptes-rendus

Les logiciels d’intelligence artificielle développés par Yseop, utilisés dans le secteur de l’immobilier de bureau par exemple, vont jusqu’à écrire des comptes-rendus de façon autonome. Ces agents artificiels rédigent, grâce à un système de QCM bien pensé, des rapports qui en tromperaient plus d’un.

L’enjeu majeur de la modélisation du langage et de sa maîtrise par des bots suppose néanmoins, sur le fond, d’agrandir le champs de perception des aléas et, sur la forme, d’apprivoiser des nuances de ton. Les mots possèdent des sens multiples et le langage manie l’implicite. Il combine raison et émotion, et possède une dimension sensible (intonation, timbre ou ton et rythme), pour l’instant étrangère à la langue digitale. Dans son dernier livre, « La chute de l’empire humain »le P-DG de Roland Berger Charles-Edouard Bouée confirme d’ailleurs que « L’informatique intelligente peut s’approcher de la compréhension, mais être capable de pensées créatives nécessitera une capacité d’imagination ».



Lire l'original ici : Vos chatbots sont-ils de bons RP ?

Exit l’agence média, place à l’adserver ?

Le 6 novembre dernier, Foodora annonçait son partenariat avec ADventori, une solution d’adserving avec une approche data driven de la création publicitaire. Cette association a notamment permis à l’annonceur de se passer de l’accompagnement d’une agence média en créant une structure in-house pour l’aider à déployer ses campagnes « fil rouge ». De telles solutions vont-t-elles permettre aux annonceurs de reprendre la pleine maîtrise de leurs investissements publicitaires ? Les agences médias sont-elles directement menacées ? Ce bilan de campagne apporte quelques éléments de réponse en compagnie d’ADventori et de Foodora.

Le brief

Foodora est un service populaire financé par Rocket Internet qui permet de se faire livrer des repas élaborés directement dans les cuisines de véritables restaurants. La plateforme a ainsi tissé un réseau international composé de plus de 9000 restaurants dans 10 pays (Europe, Canada, Australie…). En cela, Foodora fait de la qualité et de la diversité ses enjeux majeurs afin d’adapter son service aux goûts particuliers de ses clients. Un tel service ne peut être rentable qu’avec des économies d’échelle, pour compenser une approche hyper-locale au niveau de l’offre grâce à une rationalisation hyper-globale de la plateforme et du marketing.

Ainsi, il peut très vite devenir fastidieux de coordonner des campagnes publicitaires à la fois ciblées et personnalisées tout en faisant brillamment la promotion d’un catalogue si vaste de plats cuisinés à travers le monde. Ajoutez à cela la complexité du contrôle de la data et de la performance dans un univers programmatique hétérogène (multiplicité des médias, des technologies, des intermédiaires et différents conseils), et vous obtenez ce qui a poussé Foodora à revoir totalement sa stratégie d’achat média en ligne.

foodora-choix

Depuis le premier semestre 2017, le service adopte différentes solutions pour internaliser l’ensemble de ses opérations marketing et créer son agence in-house. Ses objectifs sont :
– D’optimiser et rationaliser les coûts de production créative et de mise en ligne
– D’obtenir des gains de performance sur les campagnes
– D’être capable de réagir en temps réel à ces performances grâce à des rapports statistiques transparents et précis
– Le tout en assurant une représentation cohérente de la marque à travers tous les canaux de communication exploités (desktop, sites mobiles, in-app).

« Notre choix s’est porté vers l’ad-server data-driven creatif ADventori, dans la mesure où il disposait de toutes les fonctionnalités dont nous avions besoin pour la mise en œuvre de notre stratégie, » explique Mufadal Jiwaji, responsable programmatique chez Foodora, avant d’ajouter : « Nous voulions à tout prix éviter une énième solution logicielle à laquelle nous aurions dû nous adapter, mais recherchions plutôt un partenaire technologique capable d’appréhender la complexité de nos problématiques. »

La campagne

ADventori a alors proposé un adserver “1st party” qui s’est connecté au DSP (pour « Demand Side Platform » : une solution qui permet à l’annonceur d’optimiser ses achats d’espaces publicitaires display) de Foodora ainsi qu’à ses différentes sources de données. A partir de ces dernières, les créatifs du service marketing de l’annonceur peuvent gérer des campagnes display entièrement dynamiques et personnalisées en fonction des données récoltées pour chaque client cible. On entre ainsi dans la DCO (ou dynamic creative optimization) où la création publicitaire peut être partiellement automatisée pour produire très vite un nombre important de variantes adaptées à chaque personne ou scénario.

Dans le cas présent, les créatifs de Foodora ont d’abord élaboré 6 templates de formats display (bannières, pavés, skyscrapers, formats mobile…) à partir desquels la solution d’ADventori pouvait modifier en temps réel les textes et les visuels en fonction des données des utilisateurs et prospects. à l’aide des historiques de navigation, de la géolocalisation, de la langue utilisée, et des horaires d’ouvertures, la campagne menée grâce aux outils ADventori a affiché 72304 publicités différentes… à partir de 6 modèles “humainement créés”.

foodora-adventori-bannieres

Les utilisateurs du service Foodora pouvaient ainsi, en fonction de l’endroit où ils se trouvaient, voir apparaître des publicités présentant les spécialités culinaires des restaurants les plus proches, ainsi que des phrases d’annonce dans leur langue. Le branding était complètement unifié à travers les canaux : app mobile, site mobile, ou desktop.

Plus fort encore, en fonction de la connaissance des goûts du consommateur, ADventori est capable de sélectionner une recette en particulier pour la mettre en avant. L’adepte du burrito avait ainsi plus de chance d’en voir apparaître sur les bannières présentées par Foodora lorsqu’un restaurant partenaire en proposait à proximité.

De même, la connexion au DSP de Foodora a permis à ses marketers de soigneusement planifier les achats média tout au long de la campagne en fonction des statistiques de performance présentées (notamment acquises par l’emploi de tests multi-variants) par les outils d’ADventori. Une manière d’optimiser sa stratégie display sans pour autant passer par les services payants d’un intermédiaire tel qu’une agence média.

Les résultats

Le première campagne display de Foodora menée à l’aide des solutions ADventori a donc permis l’affichage de 72304 bannières personnalisées et ciblées avec pour résultats :
– Un gain de performance considérable avec +37% de CTR (taux de clic) ;
– De réduire les coûts de mise en ligne et ainsi baisser de 14% le CPA (coût par action) ;
– De réduire le coût en temps et le coût humain de la création des bannières en l’automatisant par la DCO.

« La décision pour foodora d’internaliser la mise en œuvre de sa stratégie programmatique, a été bénéfique à tout point de vue, » résume Pierre-Antoine Durgeat, CEO et co-Fondateur d’ADventori, avant d’ajouter : « Dans la mesure où le savoir-faire est désormais concentré au sein de l’entreprise, le set-up, le testing et l’optimisation des campagnes peuvent être accélérés et les coûts de production réduits. Et bien entendu, Foodora contrôle aujourd’hui la donnée et l’achat-média ».

Les clés du succès

L’usage de tests multi-variants
« Le multi-variant testing est clé pour augmenter significativement la performance de la campagne. Il faut également que les créatifs aient accès aux résultats de celle-ci : l’analyse des résultats leur permettra de déterminer quels messages et concepts visuels ont été plus ou moins performants, d’améliorer leurs scénarios créatifs en cours de campagne et d’en tirer des enseignements pour les suivantes, » nous explique Pierre-Antoine Durgeat.

La transparence des résultats
Faisant parti des attentes initiales de Foodora dans ce projet, le reporting clair des statistiques de performance a été pleinement assuré par l’outillage d’ADventori. Les fonctionnalités d’adserving dynamiques ont permis à Foodora d’enrichir ses rapports en prenant en compte les performances de chaque impression, d’obtenir des comparatifs cross-device, tout en nettoyant les retours des zones nébuleuses usuelles liées à la fraude. Le tout était bien sûr agrémenté des retours classiques liés au niveau de visibilité et du taux de conversion de chaque bannière. De quoi permettre aux marketers de Foodora d’adapter la stratégie média en temps réel pendant la campagne.

La neutralité de la solution
La transparence des rapports fournis par ADventori est essentiellement due à la neutralité de sa solution. La société valorise son indépendance et l’interopérabilité de sa plateforme avec l’essentielle des solutions marketing sur le marché. C’est d’ailleurs ce dernier point qui a a convaincu Foodora de faire appel à cette adtech française.



Lire l'original ici : Exit l’agence média, place à l’adserver ?